Quelle place pour les freelances en entreprise ?

• Article tiré de Décideurs Magazine posté le 05 janvier 2021 :

https://www.magazine-decideurs.com/news/quelle-place-pour-les-freelances-dans-l-entreprise

La flexibilité du monde du travail renforcée par la crise sanitaire et la remise en question de la relation de travail poussent les entreprises à recourir davantage au freelancing. Une dynamique qui les invite aussi à moderniser leur politique de gestion des talents.

L’expérience généralisée de télétravail semble légitimer le freelancing et les modes alternatifs de travail. D’après une enquête réalisée par la plateforme Fiverr, en partenariat avec Censuswide*, 68% des actifs américains se disent moins réticents qu’avant à l’idée de devenir freelance. Plus de la moitié d’entre eux la considèrent même comme une option de carrière tout à fait convenable. Même ouverture d’esprit côté employeurs. L’édition 2019 du baromètre initié par Malt révélait que 75% des entreprises du CAC 40 travaillent avec des freelances. Et, il y a fort à parier que la flexibilité du modèle des freelances représente, dans la période actuelle, un bon levier pour relancer la machine économique. Pour les grands groupes comme les plus petites entreprises.

Une étude conduite conjointement par Malt et Boston Consulting Group, s’est prêtée au jeu du portrait-robot des 1, 028 million de freelances que compte la France, selon des données Eurostat. Âgé en moyenne de 37 ans, le freelance est dans près de sept cas sur dix un homme. Il vit principalement en ville, souvent en Île-de-France comme 55% de ses comparses, et possède la plupart du temps un diplôme de l’enseignement supérieur. Il peut être aussi bien expert de la tech et de la data (29%) que du graphisme (29%) ou encore de la communication et du marketing (23%).

Loin donc de l’image des « travailleurs dits ‘indépendants’ qui pédalent, nettoient, conduisent ou cliquent sur un ordinateur ». Les freelances de la talent economy n’ont, en effet, rien à voir avec les travailleurs de la gig economy. L’étude révèle au contraire des profils très qualifiés qui ont fait le choix de ce statut. Car, contrairement aux apparences, les freelances ont une bonne expérience du monde de l’entreprise. Ils y ont forgé leurs armes avant de prendre conscience de leur potentiel sur le marché.

7 freelances sur 10 sont des hommes.

L’épineuse question du statut

Les intéressés font donc le choix de l’indépendance en connaissance de cause, et sont d’ailleurs 84% à exclure l’idée de revenir au salariat. Cela ne les empêche pas de subir des déconvenues quant aux risques liés à l’absence d’un statut juridique protecteur structurant. La période lève d’ailleurs le voile sur certaines réalités. Les freelances sortent moins renforcés qu’affaiblis par la crise. Ainsi, dans une étude menée à la mi-novembre 2020 par le néo-assureur Shine, près de la moitié se déclarent inquiets quant à l’avenir. Malgré les aides de l’État et des collectivités, 69% s’estiment, en effet, mal informés sur ce à quoi ils ont droit.

84% des freelances excluent de revenir au statut de salariés

« Le travailleur indépendant peut opter pour le statut d’autoentrepreneur ou choisir de s’associer au sein d’une société commerciale » explique François Tourrette. En revanche, « s’il s’engage sur la voie freelance, ne s’offrent à lui que l’entreprise individuelle (EI ; EIRL : autoentrepreneur) ou unipersonnelle (EURL ; SASU) ». Le problème ? Ces formes juridiques ne sont pas conçues pour sécuriser les personnes qui feraient le choix de l’indépendance.

Or, explique Laurent Levy, directeur général de la plateforme Freelance.com, « à l’heure actuelle, les acteurs qui permettent de sécuriser les freelances sont peu nombreux ». Contrairement à des pays très avancés sur le sujet comme l’Espagne, précise Alexandre Fretti, directeur général de la plateforme Malt, « la France reste très centrée autour du schéma du CDI ». Ce qui expose les indépendants à une plus grande précarisation. Aussi, « des assureurs réfléchissent à des schémas de protection dédiés, qui prennent en charge l’ensemble des enjeux de protection, pas uniquement la problématique du chômage ». À l’instar de SThree, certaines plateformes offrent à leur communauté d’adhérer au néo-syndicat indépendants.co. Du côté de Freelance.com, est laissée « à ceux qui le souhaitent la possibilité de s’orienter vers le portage salarial, un statut davantage protecteur ». Son directeur général, Laurent Lévy, indique « prôner parallèlement le développement d’un statut ad hoc ».  Alexandre Fretti aussi, tout en prévenant : « il faut veiller à ne pas recréer un CDI ; le freelance doit rester un chef d’entreprise ». 

Bien sûr, au-delà de la question du statut en lui-même, indépendance ne doit pas rimer avec isolement. C’est le rôle que jouent les plateformes auprès de leurs experts. Comme le résume le dirigeant de Malt, l’objectif est de « recréer une logique de communauté qui répond au besoin de lien social ». Un besoin dont la crise sanitaire a largement démontré l’importance.

« Des assureurs réfléchissent à des schémas de protection dédiés, au-delà de la seule problématique du chômage »

Ouverture et Résistances

De l’avis de tous, le mouvement est d’envergure et requiert une véritable prise en compte par les entreprises. Une étude issue d’une collaboration entre la Harvard Business School et le BCG Henderson Institute conclut ainsi à la nécessité d’intégrer le recours aux plateformes digitales et « aux talents à la demande » dans le plan stratégique des organisations**. Parallèlement, les employeurs sont incités à faire évoluer leurs pratiques pour répondre aux enjeux soulevés par le recours aux freelances. Il leur faut apprendre à les traiter comme les experts qu’ils sont et non comme une main d’œuvre facilement remplaçable. La normalisation des modes alternatifs de travail interdit en effet de les réduire au simple « achat de prestations intellectuelles« . À l’heure actuelle, comme le regrette Alexandre Fretti, « les freelances sont souvent les oubliés des politiques RH. Ils sont rarement onboardés par exemple ».

« Souvent les freelances sont les oubliés des politiques RH »

Toutes les entreprises ne tombent pas dans ce travers évidemment. « Certaines, nuance Laurent Lévy, s’inscrivent déjà dans une démarche d’“entreprise étendue” qui consiste à développer la gestion d’un effectif hybride entre salariés et talents externes ». Mais il reste tout de même beaucoup à faire. Comme Freelance.com, Malt s’inscrit dans une véritable démarche d’évangélisation vis-à-vis des entreprises et cherche « à promouvoir la vision de l’’open talent' ».

Mais, l’étude HBS-BCG révèle que les équipes RH rencontrent les plus grandes difficultés pour intégrer ces nouveaux modèles dans les schèmes et process classiques. Une telle ouverture fait parfois l’objet d’une résistance en interne. Pour Alexandre Fretti, tout réside dans la pédagogie. Les salariés doivent être accompagnés pour parvenir à percevoir le bénéfice qu’ils pourront eux-mêmes retirer de la situation. « Certains groupes envisagent de systématiser le recours au freelancing dans les hypothèses de remplacement de congé maternité et de congé paternité ». Un cas de figure gagnant-gagnant selon le dirigeant de Malt : « l’indépendant n’est pas en concurrence avec la ou le salarié(e) quand elle ou il reprend son poste ».

La crise a toutefois servi d’expérimentation de masse et a bousculé les schémas classiques de travail. Des managers désormais rompus à la distance, des équipes qui ont revu leurs modes de collaboration…le moment semble on ne peut plus favorable.

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D’ici là, portez-vous bien et à bientôt. 

19 juillet 2022

Comment organiser sa prospection quand on est freelance :

Ca y’est vous vous êtes lancés en tant que freelance BRAVO, à vous l’indépendance. Maintenant il faut trouver ses clients, ou en avoir de nouveaux et c’est là que je commence à susciter votre intérêt !

L’acquisition de nouveaux clients ou de prospects qui vont devenir clients, est une activité tout bonnement INDISPENSABLE !! Partant du principe que vos clients sont également les prospects de vos concurrents, il se peut que l’année prochaine vos clients ne soient plus les vôtres.

La prospection est une activité ardue, ainsi ne vous attendez pas à ce que nous vous délivrions une formule magique ou une recette miracle, nous l’avons cherchée longtemps et ne l’avons toujours pas trouvé, en revanche une bonne organisation, de la discipline et accepter de se confronter au refus de l’autre sont là les clés de la réussite.

ETAPE 1 : Organisation :

Tout d’abord il vous faut définir la bonne cible , en effet avant de convaincre un.e inconnu.e  d’accepter une rencontre pour discuter l’échange de son argent contre des produits et/ ou services, il vous faut avant toute chose savoir où chercher.

Pour ce faire notre premier conseil serait de dresser une liste des entreprises et des personnes à contacter en priorité, c’est un travail long et fastidieux voire laborieux mais c’est ce qui va constituer votre base de prospects et vous permettra d’être efficace le moment venu. Imaginez vous qui pourrait être soulagé de faire appel à vos services ?

Pour vous aider nous vous suggérons de préparer une liste de critères avec des caractéristiques vérifiables de l’extérieur, vérifiables sans avoir pu échanger avec votre interlocuteur :

• Qui est le décideur ?
• Quelle est la fonction cible ? DRH, DAF, Président, etc…
• Santé financière ?
• Où est situé le siège de l’entreprise ?
• Nombre de salariés ?

ASTUCES :

• Pensez à prioriser les cibles en donnant par exemple une note de 0 (prioritaire) à 3 (faible) par exemple.
• Créer un tableur en enregistrant vos cibles avec nom de l’entreprise, date de contact, date de relance, nom de votre interlocuteur cible, coordonnées téléphonique et mail, cela vous permettra d’avoir un suivi organisé et de vous remémorer la nature de vos derniers échanges.
• Société.com, Linkedin, Corporama sont des sources d’informations à ne surtout pas négliger.

ETAPE 2 : Se conditionner :

Devenez Stoicien !! Je m’explique le principal frein à la prospection c’est vous-même, nous sommes toutes et tous tenté.es par :

• La procrastination : je le ferai demain
• La peur du rejet : il /elle va me dire non
• Le perfectionnisme : quand se sera parfait ( désolée rien n’est jamais parfait 😊)
• Le recours aux excuses : c’est parce que blablabla ( oui blablabla car quand on veut , avec un peu de discipline on peut)
• Etre interrompu : nos chers et tendres enfants qui réclament de l’attention par exemple

La prospection est à l’image d’une compétition sportive de haut niveau, il faut être endurant et tenir sur le long terme. Il n’y a pas de recette ou de formules magiques encore une fois, pour que la prospection soit efficace à 100%.

• La plupart d’entre nous n’aime pas cette tâche car prospecter c’est se confronter au refus de l’autre et il n’y a qu’un pas entre le refus d’une demande de RDV et le refus de sa propre personne. Ce rejet peut vite se transformer en peur et la peur n’est pas bonne conseillère. Néanmoins il y a un facteur sur lequel il est possible d’influer : vous-même.

• Les mots que vous allez choisir
• Le ton que vous allez prendre
• Le nombre d’actions de prospection que vous allez engager
• La réaction que vous aurez face au prospect que ce soit au téléphone, par email ou en rencontre physique.

ASTUCES :

• Planifier des plages horaires destinées à la prospection dans votre agenda
• Prioriser vos tâches (« la matrice d’Einsenhower » est un très bon outil pour vous y aider)
• Préférer vous atteler à cette tâche ardue le matin, quand votre énergie est encore au maximum
• Faites-vous confiance et dites-vous que vous n’aurez pas de RDV à chaque fois et que ce n’est pas votre faute.
• La sourire s’entend au téléphone, soyez surs de vous, soyez dans la bonne intention
• Enfin concentrez-vous sur ce qui doit être dit et non le résultat final, concentrez vous sur la façon de faire et les résultats seront concluants

Etape 3 : On se lance !!

Avant de vous lancer il est important de définir vos objectifs comme par exemple un nombre d’appels à émettre, un nombre de RDV à décrocher, ou encore  un nombre d’interlocuteurs avec lesquels opérer un échange

• Idées d’objectifs à écrire ou se répéter :
• Composer 100 numéros de téléphone chaque semaine en utilisant un script d’appel
• Demander systématiquement à chaque rencontre (prospect, client partenaires…) une recommandation
• Vous efforcer lors d’un appel de prospection de laisser un silence d’une seconde après avoir donné votre nom et prénom pour attirer l’attention de votre interlocuteur
• Bloquer dans votre agenda 4 heures de prospection par semaine le matin en interdisant l’accès à votre bureau et sans ouvrir votre boite mail
• Envoyer à des prospects 10 mails très ciblés par semaine puis vous obliger à appeler 3 jours plus tard
• Etablir une liste de 10 prospects à appeler et à qualifier chaque semaine par tous les canaux possibles (10 prospects par semaine pendant 45 semaines vous aurez retourné 450 pierres comme disent les américains)
• Vous efforcez de créer un dialogue le plus vite possible en vous interdisant de présenter vos services plus d’une minute

Voila nous arrivons à la fin de cet article et je vois que vous êtes décus que ce soit déjà fini !! Nous n’avons pas la prétention de détenir la vérité mais une méthode qui a pu faire ses preuves. En portage salarial la solitude peut être difficile à gérer, mais nous sommes là pour vous appuyer au quotidien, car votre réussite est aussi la notre !!

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D’ici là, portez-vous bien et à bientôt. 

07 juin 2022

2, 3 petits conseils pour améliorer votre efficacité en tant que Freelance !

Encore un énième article sur ce sujet … nous en sommes conscients. C’est pour quoi nous allons tenter de traiter le sujet de façon originale ! Nous vous épargnons ces « solutions » que vous avez déjà lues un peu partout qui feront de vous des freelances hors pair !

Première chose, et elle est essentielle :

Vous aimez ce que vous faites ? Si oui, vous pouvez continuer à lire cet article.
Dans le cas contraire nous vous souhaitons une bonne continuation et à bientôt ! (Vous pouvez rester pour éviter un suspense insoutenable)

Le premier vrai conseil que nous pouvons vous apporter : 

C’est de vous créer un endroit à vous. Une pièce, un lieu où vous vous sentez bien, confortable. Certaines personnes négligent cet aspect et pourtant c’est un des plus importants. Vous iriez bosser dans une salle d’attente d’un cabinet de dentiste ?? Nous sommes d’accord. Alors équipez-vous d’un bureau sympa, de la petite déco personnalisée et surtout une chaise de qualité. Le dos les amis, le dos ! 

Le deuxième conseil :

C’est de vous prendre un abonnement chez Spotify ou Deezer afin de vous créer une playlist de vos chansons préférées. On ne dirait pas comme ça, mais avoir un petit peu de musique c’est important soit pour vous isoler et améliorer sa concentration (selon les habitudes de chacun), ou tout simplement pour vos petits moments de pause. Petit tips supplémentaire, procurez-vous un super casque léger et de bonne facture pour écouter Queen à fond sans déranger vos voisins (I Want To Break freeeeeeee !). Vous l’avez dans la tête ne nous remerciez pas. 

Et on enchaîne sur le troisième petit conseil :

Prenez des pauses !

C’est mauvais pour la santé mentale d’enchainer des heures et des heures de boulot sans prendre un temps pour respirer. Si vous tapez sur Google « Etudes scientifiques d’Universités Américaines qui font des études sur tout et n’importe quoi », vous en trouverez une qui approuve ce conseil. Sérieusement, lorsque vous prenez un petit café le matin, forcez-vous à vous lever de votre chaise et de regarder à la fenêtre. Ce n’est pas grand-chose mais ça fait la différence.

Ou si non pour les plus motivés, adopter un chat pour bénéficier d’une ronron thérapie. Ça fonctionne réellement.

La preuve : https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=Ronrontherapie

Quatrième conseil : 

Alors celui-ci c’est un tips qui ne s’adresse pas à tout le monde car chacun est différent. Et tous n’ont pas la même sociabilité envers les êtres humains… Mais travailler seul dans son coin n’est pas forcément une bonne dynamique. Vous avez tenté un coworking ? Une terrasse de café au soleil ? Essayez et revenez nous laisser un petit commentaire pour nous dire si c’était efficace. Par contre on a écrit une terrasse de café…

Nul besoin de vous dire que si vous y allez pour boire un kilomètre de shot avec votre meilleur ami n’est pas une bonne idée pour développer votre business. 

On a dépassé les 2, 3 petits conseils annoncés dans le titre… mais ce n’est pas grave parce que c’est très intéressant. 

Cinquième petit conseil : instant promo ! 

Libérez-vous l’esprit des tâches répétitives que vous n’appréciez pas faire. Nous parlons de déclarations URSSAF par exemple, ou votre comptabilité ! Déclaration de vos frais. Réalisation et suivie de vos factures à vos clients. En fait tout ce qui appartient à la gestion d’une entreprise.
Et bien grâce à nous, Agostino, on vous libère de tout ceci. Vous faites ce qu’on appelle du portage salarial. Pour faire simple, lorsque vous contractualisez un contrat commercial avec un client, nous allons facturer à votre place et vous salarier le temps de votre mission. Une fois la facture réglée, on vous verse un salaire avec une vraie fiche de paie. Et Hop ! On recommence pour une autre mission et un autre client.

Sympa non ? 

Ça vous fait plus de temps de pause à prendre ou pour les plus acharnés d’entre vous, plus de travail à faire. 

Vous êtes freelance, vous faites ce que vous voulez après tout. 

Un petit dernier conseil pour la route ? 

C’est surtout pour comptabiliser le nombre nécessaire de mots afin que la grosse machine Google fasse son travail correctement et que le référencement naturel soit efficace.

Ce dernier conseil est de vous établir une « To do List ». Vous savez c’est le fait de marquer des petits objectifs à remplir ou une liste de choses à faire pendant votre semaine par exemple. Et là nous innovons car vous n’allez pas faire une « To Do List » mais une « Tout Doux Liste » (les sourires pour ce jeux de mots très réfléchis sont appréciés). 

Faites vous une liste courte et efficace. Tout supplément ne sera que du bonus et c’est motivant. Et vous prendrez plaisir à raturer, barrer vos objectifs au fur et à mesure. C’est très satisfaisant vous verrez. D’ailleurs, n’hésitez pas à nous envoyer des photos sur nos réseaux sociaux de vos « Tout Doux Liste » raturés ! On vous félicitera et ça aussi cela vous motivera pour la suite. 

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INSPIRANTES

Mickaël QUEMERAIS – Directeur AGOSTINO Group / Vice-Président du FEPS (Fédération des Entreprises de Portage Salarial)

Le 8 mars ?

C’est l’occasion pour AGOSTINO de se pencher sur la question des droits des femmes dans notre métier et dans le monde du travail. Sans même faire un quelconque focus sur ce thème, des éléments de réponses nous parviennent depuis la création de l’entreprise. Le Portage Salarial est une affaire aussi et surtout de femmes.

En quoi le Portage Salarial fait progresser les choses ?

Je pense que ça change la donne… lorsqu’un consultant ou une consultante propose ses services, il ne s’agit plus d’un CV face à un patron, mais d’une compétence face à un client. Le genre est moins un élément du profil que le talent.
La consultante ne se « vend » plus mais vend une prestation nécessaire à l’entreprise.
Et puis le Portage Salarial donne une liberté de travail qui permet de vivre sa vie de femme pleinement, de placer le curseur « vie perso / vie pro » au plus proche de ses besoins. En ça, le Portage Salarial tend à effacer certaines inégalités liées au seul statut de femme.

Et la femme chez AGOSTINO ?

En interne, 60% de femmes… aucune règle de parité appliquée mais le recrutement de l’équipe qui prend soin de nos consultants et consultantes s’est fait sur des compétences, savoir-faire et… implication dans l’entreprise.
Côté Portage Salarial, nos consultantes représentent près de 60%, également, de nos fichiers et l’écart de revenu diminue d’année en année. Je pense qu’il y a vraiment un « levier » sur lequel appuyer pour que l’égalité F/H s’inscrive sur le marché du travail.

INSPIRANTES ? À quoi renvoie ce projet ?

C’est une initiative qui a pour objectif de promouvoir les femmes et leurs talents sur le marché du travail et faire progresser leur place au moins au niveau de celle des hommes ! AGOSTINO est très fier de jouer un rôle dans cette nécessaire avancée. INSPIRANTES va, nous l’espérons, ouvrir les yeux et les portes !

À suivre… témoignages, vidéos, podcasts, interviews… sur notre site, réseaux sociaux, etc.